L'avis de Carole:

Voici un beau roman historique qui nous fait rêver à ce beau coin de pays qui est la Gaspésie. Une famille dont les liens sont tissés serré et malgré les drames qui peuvent survenir, ils réussissent tant bien que mal à s’en sortir. Les personnages m’ont énormément plus, Catherine la jeune fille qui a de l’assurance voit sa vie basculée quand elle rencontre celui qu’elle pensait être l’homme de sa vie. Hubert quant à lui renonce à l’amour pour devenir prêtre, mais fait-il vraiment le bon choix tandis que Patrick n’a qu’un seul souhait, c’est de s’engager dans la marine, mais dû à un accident, il va devoir remettre en question son projet. Je m’en voudrais d’oublier Francis le plus jeune de la fratrie qui part pour Québec étudier, mais tout ne se passe pas comme prévu dans le pensionnat. C’est un roman qui m’a beaucoup plu pour son rythme rapide et l’ambiance positive qui y règne tout au long de l’histoire.

Résumé :

Cap Saint-Norbert, 1943

À force d'efforts acharnés, Isabelle et Gilles Hébert ont réussi à faire fructifier leur petit magasin général. Avec la crise économique à peine derrière eux et la guerre qui se déchaîne, le travail ne manque pas. D'autant plus qu'ils inaugureront bientôt un hôtel tout neuf, dont la modernité promet d'attirer les voyageurs dans leur beau coin de pays.

Alors que ses parents s'attachent au quai de la prospérité, Patrick rêve de prendre le large. Employé pour l'été au chantier naval de son oncle, il participe à la construction des goélettes en attendant fébrilement d'entamer ses cours à l'école de marine. S'il est ardu de rester sur la terre ferme quand on a, comme lui, la navigation dans le sang, s'aventurer en mer par ces temps incertains ne se fait pas sans danger…

Catherine, sa sœur, s'abandonne de son côté à des courants divergents. Habituée à voir ses désirs exaucés au moindre battement de cils, l'adorable peste tombe sous le charme d'un matelot au regard pétillant et aux allures de mauvais garçon. Éperdument amoureuse, elle se laisse bercer au gré de ses belles paroles, jusqu'à chavirer en eaux troubles.

Quel destin guette ces braves gens du fleuve? Parviendront-ils à dompter les vagues de plus en plus menaçantes qui déferlent sur eux?

L'avis de Colette:

Ce recueil de 14 nouvelles est spécial juste par son sujet *la sexualité entre hommes*. Je me suis senti beaucoup dans la tête de l’écrivain, car j’ai trouvé que c’était plus des réflexions sur l’état des actes qu’un échange entre partenaires, c’est peut-être ce qui m’a le moins accroché. Ce qui est bien avec un recueil de nouvelles c’est qu’il y en a pour tous les goûts, il y a des histoires plus longues et d’autres, plus courtes, ce qui fait qu’on finit par passer au travers du sujet. Est-ce que j’ai aimé? Plus ou moins. Le sujet de la sexualité masculine est abordé ici (pour ma part), d’une façon brutale et sans pudeur, mais ça reste un sujet intéressant de par ses tabous. Je trouve que l’auteur a eu beaucoup d’audace pour écrire sur ce sujet. C’est un livre qui peut être d’actualité pour certains!

Résumé :

Ces histoires sont autant d’instantanés d’une crise, où les impasses ne peuvent pas se régler avec des mots. Quelque part entre la nouvelle, le poème et le théâtre, ces quatorze fictions mettent en lumière les tabous du désir au masculin, tels que la vulnérabilité, la langueur, le polyamour, la fluidité du genre et l’absence de transmission. Cherchant à s’extirper de cette impasse, ils convoquent la violence pour ne pas se noyer, puisque c’est tout ce qu’il connait. On veut alors mettre le feu, abandonner, violer, tuer. Parce que sinon quoi? À travers des thématiques de l’hypercontemporain (la relation au selfie, la déconstruction du genre, le fossé générationnel, l’éclatement de la cellule amoureuse, la sexualité des jeunes), l’auteur touche à l’universel et confronte le.a lecteur.rice à des réalités humaines fondamentales qui sont parfois difficiles à regarder en pleine face. Les fictions empruntent à la poésie et au théâtre pour créer des images puissantes, des situations dynamiques, le tout dans une porosité des genres fluide servant un propos qui oscille entre l’évanescence et le concret. Le bleu des garçons est un livre brutal, méchant, cruel.

L'avis de Danièle:

Je découvre la plume de Julie et je suis agréablement surprise par son talent à nous captiver dès le début jusqu'au dénouement final totalement surprenant et bluffant. Telle une magicienne, elle tire les ficelles avec dextérité et nous insuffle un panel d'émotions.

Quand Simon Ferland, apprend la mort tragique de sa fille, Rebecca, jeune lycéenne de 26 ans, violée, assassinée, son monde s'écroule, lui qui vient déjà de perdre sa femme quelque temps auparavant.

L'enquêteur Arnaud Chevalier, l'un des meilleurs de sa brigade, va avoir du fil à retordre pour imbriquer les pièces du puzzle, d'autant plus que les victimes proches de l'entourage de Rébecca s'enchaînent.

Le côté psychologique des personnages est bien travaillé.

Simon, devenu suspect numéro un dans cette série de meurtres va devoir se battre contre vents et marées pour trouver le responsable, celui qui veut venger sa fille.

J'ai adoré le style incisif de l'écriture, grâce à des chapitres courts, de nombreux dialogues qui allègent le récit.

Ce thriller est une pépite qu'on croque et dévore très vite pour en connaître les aboutissants, très addictifs.

Un tome 2, nous est promis, alors je me languis déjà de le découvrir.

Je vous conseille vivement ce thriller, sur fond de vengeance.

Résumé :

Rébecca 16 ans, a été défigurée, violée, et assassinée.

Le départ prématuré de sa fille, plonge Simon Ferland dans une douloureuse descente aux enfers. Alors que survient une série de meurtres étroitement liés à la mort de sa fille, Simon devient le suspect numéro un

tandis que des preuves s'accumulent contre lui, il devra percer le mystère de celui où celle qui tué pour venger la mort injuste de Rébecca.

Il devra aussi se battre pour prouver son innocence... À moins que ...

L'avis de Lynda:

Quand Nathalie Courchesne a lu et chroniqué ce titre, et bien je m’était promis de lire ce roman dès que j’en ai eu la possibilité, et c’est chose fait. Ça avait été un coup de coeur pour Nathalie, et s’en fut un pour moi également.

J’ai tout simplement adoré et dévoré ce roman, il m’a embarqué dès les premières pages et ce, jusqu’au point final du livre.

Melly et Olivier sont des personnages pas comme les autres que le destin ne prédestinait pas à se rencontrer, mais voilà qu’un jour un gros matou en décide autrement.

Tout est beau dans ce roman, cette rencontre entre Melly et Olivier, deux êtres différents et qui vont trouver la façon d’accepter les différences de l’autre.

Je vous recommande cette lecture, dans la grisaille de l’automne, il ne peut que vous faire du bien, c’est promis.

Résumé :

Melly est bibliothécaire, Oliver, restaurateur de meubles anciens. Melly combat quotidiennement des démons intérieurs. Oliver, introverti, ne se sent pas à sa place dans ce monde qui va trop vite. Tous deux sont amateurs d'art. Pourtant, rien ne les destinait à se rencontrer jusqu'au jour où un grassouillet matou servira de trait d'union entre eux ! Un road-trip à travers l'Angleterre, la France et l'Italie, une embarcation vers l'espoir. Seulement, le bonheur est-il là où ils espèrent le trouver ? Ne font-ils pas fausse route ? Est-ce que le monde est prêt à accepter les différences des autres ? Deux destinés fragiles comme les coquelicots. Combien il faut de persévérance et de force pour lutter contre le vent qui veut essaimer leurs pétales !

L'avis de Martine:

Cette histoire est prenante et intéressante surtout que c'est basé sur des faits véridiques. Je dois avouer que des histoires de ce genre, j'en lis beaucoup et aussi, j'en attends parler beaucoup, je côtoie le paranormal depuis des années et j'ai vécu des expériences similaires alors c'est pourquoi la lecture de ce livre me paraissait inévitable. Une maison qui porte un lourd passé chargé d'expérience étrange et inexplicable. Un endroit où les occupants vivent des moments assez inoubliables, des phénomènes surnaturels, un environnement lourd et froid, une imposante impression négative, des comportements agressifs, excessifs et déstabilisants. On fait appel à différentes ressources afin d'assainir la maison, on demande à un prêtre de devenir la bénir, on fait appel à un médium pour purifier l'endroit, des enquêteurs en paranormal pour apprendre tout ce que ce lieu cache, peut-être même les hantises qui longent dans ce lieu.

Jean-Guy Martin nous raconte des faits qui nous partagent de son expérience personnelle dans le paranormal, il nous présente cette maison avec honnêteté et sincérité en nous relatant le plus précisément les événements. On l'accompagne petit à petit au fil de ses mots, on ressent, notre cœur palpite à certains moments, le pressentiment nous habiter et voilà qu'il nous offre une finale assez surprenante que j'ai automatiquement commandée le tome suivant.

J'ai adoré mon moment de lecture et j'ai hâte de poursuivre l'aventure avec le suivant

Résumé :

Voici une vraie histoire de maison hantée contemporaine, telle qu’elle se passe en réalité. Elle pourrait se produire ici au Québec, chez des gens que vous connaissez, vos voisins peut-être.

Ce récit se démarque des clichés hollywoodiens, des légendes urbaines et des conceptions erronées par sa façon honnête de vous présenter le sujet.

L'avis de Nathalie:

Quel bonheur ce fut pour moi cette lecture. Un vrai petit bijou.

Rita jeune vieille de 84 ans est convoquée pour être jurée dans une cause pour meurtre. Malheureusement elle sera écartée à cause de son âge. Assis sur un banc pour décompresser de ce refus elle fait la connaissance d’un trio de son âge qui passe leur journée à fréquenter les salles d'audience. Elle décide de se joindre à eux. La vie est courte autant prendre son plaisir ou il y en a. Parce que les enquêtes Rita aiment ça puisqu'en plus elle en mène une avec ses amis de son bloc-appartements concernant des situations louches derrière le McDo en face de chez elle et dans l’entrée de son immeuble. Entre les deux on apprend sa vie avec ses enfants pas toujours présents, sa nièce qui laisse des messages sur le répondeur en laissant toujours son prénom et nom de famille et la Covid qui avance à pas de loup. Et ce qui englobe cette histoire c'est un quartier de Montréal qui se situe entre le plateau, mais plus proche HoMa sur la grande artère de Sherbrooke. Un quartier bien connu de l'auteur.

Une lecture que je vous recommande. Elle se lit très facilement et vous tomberez vous aussi sous le charme de la belle Rita.

Résumé :

« Après, j'ai vu la date au milieu de la feuille : 29 janvier 2020. Ça m'a frappée parce que c'était le même jour que mon rendez-vous chez le notaire. Ça m'adonnait pas pantoute.

Pis là, plus bas, c'était mentionné que c'était un procès pour meurtre !

“Sont malades.” C'est ça que j'ai pensé. “Voyons donc, faire ça à une femme de mon âge.” »

Rita Deschamps, vieille, mais curieuse, amochée mais sorteuse, ne sera pas choisie comme jurée. Pourtant, elle commencera à fréquenter les salles d'audience au palais de justice en compagnie d'un trio d'habitués, puis à enquêter avec des résidents de son immeuble sur des activités louches dans le stationnement du McDonald's près de chez eux. Les procès auxquels elle assiste lui donneront l'occasion de réfléchir à sa vie de femme ordinaire, aux joies passagères et aux indignités trop coutumières qui l'ont rythmée.

Avec ce roman, Claude Champagne poursuit le parcours de son quartier natal de l'est de Montréal, entrepris avec La dernière fois qu'on l'a vu, c'est au Perrette, paru chez Stanké en 2020. Il s'inspire cette fois de la vie d'une veuve sans histoire, mais avec un sens de l'humour grinçant.