L'avis de Carole:

Un coup de cœur pour moi, une histoire prenante et attachante. Cinq amies vont se rejoindre dans un endroit qu’elles connaissent bien pour y avoir passé leur temps durant la période scolaire. Les années ont passé, et ce qui les rattache à jamais c’est un gros secret truffé de mensonges. La vie de chacune à bien réussi sauf Kate qui en a plus lourd sur les épaules. Le problème, c’est que le secret est tout près d’être découvert, ce qui met en jeu la vie de chacune des filles. Est-ce que leur amitié va venir à bout de ce bout de chemin tortueux ou si l’une d’elles va craquer et tout avouer ? Un thriller psychologique bien mené qui nous crée une petite angoisse, car on s’attache aux filles et on ne voudrait que leur bien. Mystère, doute, mensonges tout est en place pour créer un roman exceptionnel avec une intrigue fort intéressante.

 

Résumé :

 

Kate, Thea, Fatima et Isa fréquentent toutes une école de la dernière chance. Dans ce pensionnat strict et sans vie, elles défient l'autorité en instaurant un jeu de mensonge sophistiqué. Elles s'affranchissent ainsi des règles de l'institution et vivent une adolescence délurée. Bien des années après, Kate, la tête pensante du groupe, convoque ses anciennes camarades.




L'avis de Colette:

Ma lecture m’a légèrement déçue de par le manque de détail pour nous situer. Je devais à l’occasion relire le début de mon nouveau paragraphe pour constater qu’on avait changé de personnage. L’histoire se passe dans une petite ville de Woodfoll dans le Grand Nord Canadien. On y retrouvera l’équipe de policier qui sera dirigée par le shérif Lou Gryspan. Dans ce territoire, il y a aussi plusieurs communautés indiennes qui ont aussi leur propre corps de police. Le maire de cette ville a eu l’opportunité d’accepter la construction d’un nouveau bâtiment près de sa ville soit une nouvelle prison ultra-moderne qui accueillera les prisonniers les plus dangereux. Le but de cette prison est de faire des tests sur les prisonniers afin de les réintégrer dans la société. Mais voilà qu’une tempête qu’ils appellent *éruption solaire* déclenche tout le système de sécurité de la prison et fait en sorte que toutes les portes s’ouvrent…résultat les 4 détenus les plus dangereux s’évadent. Ces derniers ne font pas que tuer leurs victimes, ils peuvent les manger. Mais juste avant cet évènement, il y a eu le meurtre d’une jeune indienne sur une réserve. Alors tous les corps de police confondue vont travailler d’arrache-pied pour couvrir tout le territoire et essayer de démêler tout ça. Encore là, j’ai perdu le fil, car les équipes se promenaient d’une réserve à l’autre en faisait un détour ou l’on a retrouvé une mère et son fil tué et décapité probablement par les 4 détenus en cavale. Sans parler d’une équipe de 3 policiers qui ont disparu dans le même secteur. En conclusion, plusieurs villages, réserves et plusieurs corps de policiers éparpillés un peu partout dans le Grand Nord Canadien.

 

Résumé :

Des trombes d’eau. Un vent infernal. En quelques minutes, la petite ville de Woodfoll dans le grand Nord canadien est balayée par une tempête d’une violence inouïe. Plus d’électricité, plus de téléphones, un paysage de fin du monde.

Comme le reste de la région, la prison de haute sécurité n’a pas résisté à l’ouragan. La panne électrique a ouvert les portes, libérant quatre tueurs, parmi les pires de leur espèce, des violeurs, pédophiles et meurtriers récidivistes qui se retrouvent dans la nature.

Quand des cadavres sont retrouvés, sauvagement mutilés, les soupçons se portent forcément sur les évadés. Mais sont-ils les vrais coupables de ces atrocités ? Lou Grynspan, ancienne profileuse de la police du Québec, mène une enquête aux frontières de la raison. Un voyage au bout de l’enfer qui va hanter ses jours et ses nuits…

 

 




L'avis de Danièle:

Je découvre la plume de cette auteure et c'est une sacrée belle découverte . C'est frais, pétillant avec un zeste d'humour, une vraie bouffée d'oxygène. Un roman qui met du baume au cœur.

Ce roman aborde le thème de la vieillesse, le 3ième âge et les a priori que l'on peut se forger, avec un réalisme parfaitement maîtrisé.

Jeanne s'est retrouvée placée en maison de retraite, du jour au lendemain, sans qu'on lui ait demandé son avis, alors qu'elle est encore en pleine possession de ses moyens.

Elle va alors élaborer un plan de vengeance envers ses enfants :se rebeller et leur faire croire qu'elle est devenue sénile.

Va s'en suivre , des situations rocambolesques, , cocasses, des joutes verbales qui vont nous faire sourire.

Au fil des jours passés à se morfondre dans son environnement hostile, elle va se lier d'amitié avec une bande d'octogonaires pleins de ressources, et cela va changer la donne.

Au "jeu des regrets" instauré par cette clique de joyeux lurons , Jeanne va se remettre en question et nous faire découvrir un pan de sa personnalité, qu'on était loin d'imaginer.

C'est une belle leçon de vie, une lueur d'espoir pour tous ceux qui se sentent seuls , un feel good qui se déguste comme une friandise qu'on savoure pour en garder les saveurs

Un roman qui fait du bien au moral surtout en ces temps anxiogènes

Une Auteure que j'aurai plaisir à relire, car elle m'a séduite.

 

Résumé :

Jeanne a été placée en maison de retraite par ses enfants.

Et le pire, c'est que chacun se renvoit la balle pour déterminer qui a été à l'initiative de cette mascarade.

Elle a beau avoir 81 ans, une ribambelle de petits - enfants et des tonnes de carnets noircis au fil du temps, preuve de son très long passage sur Terre. Elle n'a pas dit son dernier mot. Son plan : simuler la démence et les tendre tous dingues.

Sauf que ce lieu dans lequel elle ne voyait qu' hostilité, va lui révéler bien des surprises .

 

En prenant part, d'abord sur la pointe des pieds, puis avec ardeur, aux rendez-vous mensuels d'une clique de pensionnaires délurés, Jeanne va réveiller des pans de sa personnalité ,: la curiosité, l'espoir, et surtout l'audace. 




L'avis de Lynda:

Un bon petit moment de lecture. Alice, Maria, Nadia et Thérèse, quatre charmantes vieilles dames septuagénaires que vous allez tout simplement adoré...ça je vous le garanti.

Tout ça commence quand l'une d'elle doit jouer un rôle dans une reconstitution policière, et quel rôle, celui de la victime, tout est tellement vraisemblable, que notre quatre vieilles dames, décident de découvrir elle-même la vérité.

Des situations loufoques, des personnages plus qu'adorables, du fou-rire à volonté, quoi demander de plus pour passer un bon moment et mettre du soleil dans notre journée.

Je vous recommande vraiment cette lecture, c'est une dépaysement total et une grosse dose de bonne humeur et ce, sans oublier, le suspense et le mystère qui sont présents.

 

Résumé :

 

Alice, Maria, Nadia et Thérèse, alias Les Panthères grises, préfèrent de loin leur cours de théâtre au club du troisième âge du quartier. C’est même la consécration quand Alice est choisie pour jouer le rôle de la victime lors d’une reconstitution organisée par la police – la vraie ! Mais lorsqu’elle se fait étrangler – pour de faux ! - par le suspect qui clame son innocence, les Panthères grises, piquées par la curiosité et le désir de vérité, s’embarquent dans une aventure policière rocambolesque. Il leur faudra avoir le cœur bien accroché car les pros de l’arnaque aux sentiments ne les ménageront pas !
Des mamies flingueuses prêtes à tout pour faire triompher la vérité et assumer leur bon plaisir
 : décalé et réjouissant !




L'avis de Martine :

C'est la première fois, que je lis un roman de cet auteur pourtant, j'ai Royal et La singularité est proche dans ma PAL. J'ai bien aimé lire cette plume que je vais découvrir les autres ouvrages en ma possession. Cette histoire trace un portrait assez réaliste de la société, un regard assez brut et dur de l'histoire d'amour houleuse, de la santé mentale, de la toxicomanie, de la dépendance et des inconduites à caractère sexuel. C'est une histoire qui tient le lecteur en haleine du début jusqu'à la fin, un roman écrit à la deuxième personne, ce qui m'a intéressé, car c'est rare que l'histoire se déroule au : tu.

Jean-Philippe Baril Guérard est une belle découverte et je compte le lire encore. Je vous le recommande puisque c'est un coup de cœur pour l’originalité que l’auteur propose.

 

Résumé :

 

Je connais bien les gars comme toi. Ils étaient pas populaires, au secondaire. Un jour, sur une patinoire d’impro, ils ont découvert qu’ils pouvaient déterminer quand et comment faire rire d’eux, et que ça leur permettrait de survivre. Maintenant qu’ils sont adultes, on les voit partout, à la télé, dans les théâtres, sur Internet. Ils ont besoin d’être le centre de l’attention pour exister. Ils doivent monter sur scène cinq fois semaine devant mille personnes pour sentir qu’ils valent quelque chose. Ils calculent leur valeur comme humain au nombre de ventes et de clics et de vues et de cotes qu’ils génèrent. Et quand quelqu’un, quelque part, détourne son regard d’eux, ils s’en remettent pas. Ils partent en guerre et détruisent tout sur leur passage. Dans un monde idéal, je saurais qu’il faut se tenir loin des gars comme toi. Mais on n’est pas dans un monde idéal: les gars comme toi, ils sont gentils. Et, comme tout le monde, ça va me faire plaisir de t’aider à devenir un monstre. 




L'avis de Micheline :

Il ne reste que quelques jours à vivre au coach Morin. La maladie terrasse ce chêne, réel pilier de la société et exemple pour tout un chacun de son petit coin de pays, Ste-Agathe-des-Monts. Il refuse tout acharnement thérapeutique et compte mettre ses affaires en ordre avant le grand voyage. En solitaire, il reverra les étapes et les accomplissements de sa vie. Il était l’enfant du milieu, celui qui réussissait le mieux à l’école. Après son parcours secondaire, collégial et universitaire en enseignement et sur les équipes de football, il devient professeur et entraîneur et il influencera des centaines de jeunes tout au long de sa vie. Dans ces derniers jours, il écrira des lettres à ceux qui sont devenus ses frères, ses amis, ses enfants, ses fils…

Comment rendre hommage à cet excellent roman? Je ne sais pas vraiment. J’ai pleuré au moins trente fois à travers les 312 pages de cette pépite remplie de rêves et de magie. J’ai aussi ri des dialogues justes et des situations réalistes captées sur le vif et j’ai été captivée par les rebondissements. Le roman est addictif. Le coach Robert Morin m’a séduite ainsi que tous ses p’tits gars. La toile de fond porte les odeurs et les silences des lacs poissonneux et de la forêt laurentienne et les valeurs liées à la famille, à l’enseignement, à la tolérance, la bienveillance, la discipline et à l’entraînement d’adolescents de 16 à 19 ans. Ces jeunes issus de milieux souvent très différents (famille monoparentale, enfant de la DPJ, famille traditionnelle de la ville, de la campagne, etc.) développeront des amitiés durables et ils réussiront dans la vie.

Je voulais tant retarder le moment où je tournerais la dernière page, mais en même temps, je voulais tout savoir, tout connaître d’un entraîneur profondément humain bien qu’imparfait et des jeunes qu’il a aidés. J’ai quitté l’univers de Matthieu Quiviger à quatre heures du matin!

Une citation tirée d’un dicton sénégalais auquel le coach Morin se réfère à la page 196, « Ça prend tout un village pour élever un enfant. » illustre bien le ton de cette magnifique histoire. N’hésitez pas à découvrir ces hommes et ces femmes de cœur qui tendent la main, à l’exemple du fabuleux coach Morin.

 

Résumé :

« Après leur victoire in extremis au Bol d'or collégial de Division 3, un journaliste demande à coach Morin, entraîneur-chef des Caniches du Cégep de Sainte-Agathe-des-Monts :

- Êtes-vous prêt à affirmer que ce groupe de joueurs est le meilleur que vous ayez coaché ?

- Je répondrai à cette question dans quinze ans. »

 

Quinze ans après cette victoire, Robert Morin, ancien professeur de philosophie et coach inspirant,vient de mourir. Son départ oblige ses anciens joueurs à se réunir et à revisiter le passé. Ce roman à plusieurs voix raconte avec justesse et émotion leur parcours, mais également celui de coach Morin, dont l'influence positive a marqué leur vie, bien après le passage au cégep. Une histoire sportive empreinte de fraternité et de succès inspirants.




L'avis de Nathalie  :

Encore une fois je me suis régalée à retourner dans l'univers de cet auteur.

M. Charland manie la plume avec brio pour nous faire ressentir exactement les bonnes émotions et les bons sentiments.

Cette fois-ci nous entrons dans le milieux universitaire à Québec avec entre autre Jacques Charon, une jeune homme de vingt ans qui quitte sa campagne natale pour se diriger enfin vers la grande ville et le monde du savoir.

Évidemment rien ne sera facile pendant cette première année. Plusieurs professeurs n'aide pas vraiment à l'intégration , ni à l'estime .

Même le directeur voit dans la moitié des nouveaux inscrits le mot échec. On découvre un parti d'un monde professoral versus celui des étudiants. Mais Jacques n'est pas venu pour se laisser décourager , il est venu pour améliorer son sort et se battra jusqu'au bout. Il fera même la rencontre de 3 autres étudiants qui deviendront son cercles d'amis.

L'amour effleurera son bras mais malheureusement elle quittera l'université sans donnée de réponse à Jacques.

Un premier tome, une première année universitaire.

Des découvertes, des ajustements , un deuil qui soulage et un univers qui ne fait que s'ouvrir pour lui.

Une lecture qui m'a beaucoup plu vite le tome 2 quelques part dans ma PAL. Le tome trois vient de paraître .

 

Résumé :

1974. Jacques Charon vient d’avoir vingt ans et il veut partir très loin de chez lui, sans se retourner. Depuis sa tendre enfance, il ressent un malaise tenace, un sentiment d’oppression à vivre dans la maison familiale. À cette époque du «qui s’instruit s’enrichit », l’université représente alors l’unique issue pour le jeune homme.

Cependant, l’institution n’est pas très accueillante pour les candidats ayant une odeur d’étable ou d’usine imprégnée à leurs vêtements. Ou pour ceux qui n’ont jamais appris le latin. Et bien qu’on soit désormais dans les années 1970, c’est encore pire pour ce qui est de la position réservée aux jeunes femmes.

Dès la rentrée, le directeur annonce que moins de la moitié de l’effectif du programme d’histoire réussira à atteindre la deuxième année. Jacques manque cruellement de confiance en lui, mais grâce à son travail acharné et à ses amitiés grandissantes avec d’autres camarades, il parviendra à se tailler une place dans cet univers sans pitié.