Nous voulons en apprendre un peu plus question livres!

 

1.Pour ma première question, tu habites dans quelle ville ?

Je suis originaire de Montréal, mais j’habite à Sainte-Agathe-des-Monts (Laurentides) depuis que j’ai l’âge de six mois environ.

2.À quel âge as-tu su que tu voulais devenir écrivain ?

À l’âge de 12 ans, j’ai commencé à me passionner pour certains types de narration (Le Hobbit, Le Seigneur des Anneaux), puisqu’en 2012, à l’âge de 13 ans, le premier film tiré du roman de Tolkien, Bilbo Le Hobbit, est sorti au box-office. Je me souviens : c’était le 12 du 12 du 12 (12 décembre 2012). J’ai eu l’idée de La Guerre-Edalfirienne à l’âge de 12 ans (coïncidence ?), en 2011, lorsque j’ai fini par dessiner ( ou « dresser ») la carte du continent. Puis, alors, toute ma vie tournait autour de cette narration ! Mais pourquoi ? Parce que c’est univers qui m’est cher, et qui m’a accompagné durant six longues années. Il faut savoir que c’est de la Fantasy médiévale à l’état pur. Depuis 2012, j’ai su que je serais écrivain. J’ai 12 ans lorsque je réalise que j’ai ce don.

3.Qu'est-ce que tu trouves, de plus, difficile lorsque tu es en période d'écriture ?

Excellente question ! Ce que je trouve, c’est que les étapes possèdent chacune leurs propres difficultés. C’est dur de le décrire autrement – du moins pour moi !

4.Nomme le personnage de tes romans à qui tu es le plus attaché ?

Sans aucun doute le Sire-Consacré Firmund… Je ne vous dirai pas pourquoi, parce que ça vous gâcherait le plaisir de lire les suites des tomes de La Guerre-Edalfirienne. En effet, pour cette saga, je prédis 8 tomes bien épais, qui ne sont pas reliés à La Guerre-Edalfirienne forcément (La Guerre-Edalfirienne n’étant que la première série, comportant quatre tomes, d’une Cycle romanesque qui ne vous sera révélé que lors du quatrième opus de La Guerre-Edalfirienne – enfin, peut-être…) !

5.Comment est-ce que tu te sens lorsque tu écris le dernier mot de ton livre ?

Il est extrêmement difficile de mettre un terme définitif à un livre. Mais je dirais que je suis plutôt satisfait de mon travail. Vous remarquerez que, pour la plupart de mes œuvres, la fin revient presque toujours avec l’idée centrale, ou principale, du livre (c’est-à-dire son titre). Exemple : les derniers mots du premier tome de La Guerre-Edalfirienne : L’Exilé de Gollora sont : « (…) ; oui, d’une manière digne de son Exil de Gollora. »

6.Est-ce que les personnages de tes romans sont inspirés des personnes que tu as connues ?

Je dirais que oui, mais en même temps non. Pourquoi ? car pour créer mes personnages, je prends une chaîne de valeurs que j’additionne à leur personnalité. Exemple de La Guerre-Edalfirienne : Ruan est brusque, et il ne tolère pas l’injustice. Narie est douce, fragile et elle est facilement rendue docile à cause de ses émotions-choc.

7.Nommez un auteur que vous aimez ?

Robin Hobb, sans aucune hésitation.

8.Avant de publier un livre, à qui le fais-tu lire ?

À ma mère, qui est ma réviseuse-éditrice.

Maintenant apprenons à te connaître personnellement, un peu plus!

9.Quel est ton signe du zodiaque ?

Je suis capricorne ascendant lion.

10.Quel est ton repas préféré ?

Je n’ai pas vraiment de préférence : tant que c’est bon et simple.

11.Quelle musique est ta favorite ?

La musique d’animés japonais ! Exemple : les OP (opening) des animés, pas vraiment la soundtrack (trame de fond), même si c’est sans doute un bonus à la trame narrative de l’animé.

12.Un livre que tu as lu et que tu nous recommandes, style ''A lire absolument'' ?

La série de livres L’assassin royal, de Robin Hobb. C’est une auteure à la plume magnifique ! Même si vous n’êtes pas adeptes de la Fantasy au sens propre, vous resterez sans aucun doute scotchés pour le lire et le finir jusqu’à ce que cela soit accompli ! Vous ne pourrez pas le lâcher tant et si longtemps qu’elle vous fera lire l’une de ses briques (quand même plus de 900 pages chaque Intégrale), car la psychologie des personnages est tellement réelle que l’histoire, eh bien, vous pourriez tout aussi bien passer à côté si vous le désiriez. L’important dans une histoire, en effet, c’est que les personnages se meuvent.

13.Une qualité et un défaut chez toi !

Je suis perspicace, mais mon défaut est d’être impatient. Il faut donc que je médite longtemps pour envisager des actions afin de m’affranchir de cette tendance, tout du moins par de tels actes réfléchis.

14.Si tu devais te comparer à un animal, qu'est-ce que ça serait ?

Sans nul doute le chat. Justement, j’en ai un très tannant…

15.Quelles sont les sorties que tu aimerais faire cette année ?

Je n’ai pas vraiment d’intérêt ailleurs que chez moi. J’aime bien la tranquillité. Mais j’avoue qu’aller bouquiner une fois de temps en temps…, c’est merveilleux !

16.Révélez-nous un côté caché de vous que personne connaît ?

Peut-être pour le public : je suis autiste diagnostiqué TSA. C’est ma marque de commerce principale.

17.Jusqu'à quel âge tu aimerais vivre ?

300 ans, jusqu’à preuve du contraire. Je veux vivre longtemps pour aider les gens pendant longtemps, grâce à la méditation et à la lecture d’écrits sacrés.

18.Dans le futur, tu te souhaites quoi ?

 Ce que j’aimerais, au fond, serait de passer d’auteur publié en autoédition à auteur édité chez une maison d’édition traditionnelle. Comme ça, je n’aurais pas à gérer les dépenses occasionnées par l’impression et le transport – ça me ferait moins de soucis !

Un grand merci à William Emmanuel Lacoursière pour s'être gentiment prêté à notre pause

L'Entre-Nous.