Dernier dimanche du mois de septembre, c'est le temps de revenir avec L'entre-nous, il nous fait plaisir de vous présenter Entre-Nous avec Dominique Lavallée qui a gentiment accepté de se prêter à notre petite entrevue.
Je vous invite donc à lire ceci, qui est très intéressant et divertissant.
Merci Dominique Lavallée, ce fut un plaisir d'en savoir un peu plus sur vous.
Pour ma première question, tu habites dans quelle ville ?
Tantôt à Montréal, dans le quartier Griffintown, tantôt à Shefford. La rate des villes et la rate des champs.
À quel âge as-tu su que tu voulais devenir écrivain ?
À 14 ans, confinée au lit par une grosse grippe, j’ai commencé à écrire de courts récits. À côté de ma signature, je dessinais une plume d’écrivain ! Cependant, je ne me suis autorisée à en faire un métier que vers l’âge de 40 ans après avoir gagné un concours de nouvelles et avoir obtenu une bourse du Conseil des Arts du Canada. Mais le plus grand déclencheur fut la mort subite de mon papa Jean-Guy qui n’avait que 60 ans. J’ai laissé le métier d’avocate pour écrire à temps plein. «On a juste une vie à vivre. Autant faire ce qui nous passionne ! », me suis-je alors dit.
Qu'est-ce que tu trouves, de plus, difficile lorsque tu es en période d'écriture ?
Maintenir le reste de ma vie équilibrée. Je suis trop obsédée par mes personnages. Je mange trop de grenouilles en jujube !
Nomme le personnage de tes romans à qui tu es le plus attaché ?
Eva O’Hara, bien sûr. Comme elle, j’ai quitté la maison familiale assez jeune pour faire face aux obstacles de la vie.
Comment est-ce que tu te sens lorsque tu écris le dernier mot de ton livre ?
Surtout satisfaite d’avoir trouvé une belle conclusion. Je me sens comme une mère qui recouvre ses personnages d’un édredon doux pour les réconforter avant qu’ils s’endorment.
Est-ce que les personnages de tes romans sont inspirés des personnes que tu as connues ?
Oui, surtout les personnages secondaires : par exemple, dans le tome 1 de Pour toi Abby, il y a le charretier âgé qui est basé sur le caractère un peu bourru qu’avait mon grand-papa Ernest, qui est décédé à 104 ans. Il a conduit son «char» jusqu’à 93 ans, même s’il roulait sur l’accotement de l’autoroute et qu’il grafignait les carrosseries d’automobiles dans les stationnements de centres commerciaux. Il me semble encore l’entendre s’indigner : «J’t’encore capable de chauffer !»
Nommez un auteur que vous aimez ?
François Mauriac, particulièrement Le nœud de vipères. Encore une fois, parce que le personnage principal me rappelle le caractère impitoyable que possédait mon grand-père. Paradoxalement, il savait être aussi sympathique !
Avant de publier un livre, à qui le fais-tu lire ?
Parfois à mon amoureux. Mais justement comme il est amoureux, j’en prends et j’en laisse.
Quel est ton signe du zodiaque ?
Capricorne, ascendant perroquet
Quel est ton repas préféré ?
N’importe quoi avec des champignons.
Quelle musique est ta favorite ?
Mes choix musicaux sont trop variés, mais ma chanson fétiche est Don’t Stop Believin’ de Journey qui me rend toujours de bonne humeur.
Un livre que tu as lu et que tu nous recommandes, style ''A lire absolument'' ?
La femme à la fenêtre de A. J. Finn. J’adore les personnages à la psychologie un peu tordue et le suspense. «Pour toi Abby» tome 1 possède justement ses deux caractéristiques.
Une qualité et un défaut chez toi !
Empathique. Indisciplinée ! J’ai une image sérieuse et douce, mais il y a toujours un petit bout de mon jupon qui dépasse Un brin rebelle et taquine.
Si tu devais te comparer à un animal, qu'est-ce que ça serait ?
Assurément un chat. J’aime trop paresser au soleil !
Quelles sont les sorties que tu aimerais faire cette année ?
Assiter à des spectacles d’humour. Il n’y a rien de plus libérateur que de rire à gorge déployée de sujets qui, s’ils étaient traités sérieusement, seraient déprimants ou angoissants. Ça me détend plus qu’un massage, c’est vous dire !
Révélez-nous un côté caché de vous que personne connaît ?
Je possède les «dents du bonheur» comme Eva dans le tome 1 de Pour toi Abby !
Jusqu'à quel âge tu aimerais vivre ?
104 ans, comme mon grand-papa Ernest !
Dans le futur, tu te souhaites quoi ?
Continuer à faire la connaissance de belles personnes, avec qui échanger brièvement, ou avec qui me lier d’amitié, au hasard de mes futures rencontres à titre de romancière !
Un grand merci à Dominique !